1 – Madrid en quelques heures

Petit bonus dans notre découverte des “Amériques”, avant de quitter le Vieux Continent: la capitale espagnole! Nous n’en avons fait qu’une visite éclair, puisque nous ne disposions que de quelques heures, mais nous avons découvert une ville magnifique et agréable, où nous reviendrons certainement.

Nous retenons notamment la sympathie du serveur de la Cervecería “Loredo”, qui nous a servi avec beaucoup d’enthousiasme – persévérant dans son envie de nous parler en espagnol (après tout, nous lui avions dit parler cette langue “un poquito”…) malgré que nous lui faisions répéter chaque phrase deux ou trois fois.

Nous avons également été plutôt surpris de voir soudain, dans la fontaine de la Puerta del Sol, se baigner une jeune dame (militante?) complètement nue – sous le regard amusé des badauds, et quelque peu plus sévère des agents de police. Pourtant, ce n’est pas qu’il faisait si chaud que ça…

2 – Techniques de nettoyage dans les aéroports

Etant donné que nous avons passé pas mal d’heures dans les aéroports, nous avons pu observer quelques habitudes amusantes au niveau du nettoyage du sol… Première observation à Madrid: un voyageur laisse tomber une bouteille de vin, dont le contenu se répand rapidement sur le sol. Un technicien de surface arrive. Pensez-vous qu’il va sortir un torchon, une raclette, un seau? Que nenni! La technique est simple: on vide deux rouleaux de papier WC sur la flaque, on trifouille pour que le papier s’imbibe de vin, on prend une pelle et une baleyette – et le tour est joué!

Et tout cela sous le regard amusé de Tim & Clem… 🙂

Seconde habitude (moins folichonne mais qui nous a fait rire également), dans les aéroports péruviens cette fois: faire sécher le sol après le passage du torchon. Pour ce faire, on peut agiter le torchon comme un drapeau ou se servir d’un plateau de service. Qu’est-ce qu’on ne ferait pas pour éviter toute chute aux voyageurs!

3 – Les joies du décalage horaire

Premier petit-déjeuner sur le continent sud-américain: des burgers et des frites – de la chaîne locale La Lucha Sanguchería Criolla. (Commandés en espagnol par Clem!)

Vraiment très bon (surtout le smoothie de Clem 🙂 )… mais pas forcément un repas qu’il est habituel de terminer à 08:45 du matin!

Lima, 08:20 du matin… Bon appétit!

4 – Onverwachte ontmoeting

Toujours dans l’aéroport de Lima (juste après les burgers 🙂 ), un couple de touristes nous aborde en anglais pour nous demander si nous nous apprêtons à quitter notre table… L’accent n’est pas particulièrement anglophone, et les visages ne sont pas très sud-américains. “Where are you guys from?” demandons-nous, pour en avoir le cœur net. “Belgium!” Et nous voilà en train de discuter, dans un joyeux mélange de français et de néerlandais, avec deux compatriotes gantois! Comme ils sont déjà au Pérou depuis quelque temps, ils nous donnent même quelques tuyaux sur nos destinations à venir. Wat een toeval!

5 – Première rencontre péruvienne

Dans l’aéroport de Lima, alors que l’heure théorique de notre décollage vers Arequipa approche, nous découvrons soudain que notre vol est retardé de près de deux heures! Petit problème: il est prévu qu’un chauffeur (désigné par notre hôtel) nous attende à l’aéroport d’arrivée, or nous n’avons plus accès à Internet [nous n’avions droit qu’à 30 minutes gratuites – déjà épuisées] et nous devrions pouvoir le prévenir.

Tim emploie dès lors son plus bel espagnol pour demander à une locale, assise face à nous avec son enfant, si elle veut bien envoyer un message de notre part au numéro que nous lui donnons – pour annoncer notre retard. La gentille dame s’exécute avec plaisir! Elle nous dit par ailleurs qu’elle renverra un message au chauffeur au moment de l’embarquement, pour lui confirmer l’heure exacte de notre arrivée à destination.

Une fois a Arequipa, nous retrouvons notre bienfaitrice devant le tapis des bagages. Nous échangeons encore quelques mots: d’où venons-nous? comment se fait-il que nous connaissions (un peu) l’espagnol? La dame (dont nous ne connaissons toujours pas le nom) nous propose de reprendre contact avec le chauffeur pour lui indiquer que nous sommes bien arrivés, et de rester avec nous jusqu’à ce qu’il nous ait effectivement pris en charge.

Chose dite, chose faite! Peu de temps plus tard, après avoir éconduit les dizaines d’autres chauffeurs de taxi à l’affût devant l’aéroport, nous nous trouvons dans le véhicule de celui qui est venu spécifiquement nous chercher.

Une idée nous vient: nous n’avons pas le coordonnées de cette gentille Péruvienne – mais le chauffeur, lui, doit bien avoir son numéro, puisqu’il a échangé des messages avec elle! A nouveau, le plus bel espagnol est employé pour obtenir, sans trop de mal, le numéro en question.

Une fois arrivés à l’hôtel, nous renvoyons un message de gratitude à notre amie, lui indiquant aussi que nous sommes ouverts à tout conseil ou toute recommandation qu’elle pourrait avoir concernant notre découverte d’Arequipa. C’est l’ouverture de la boîte de Pandore: dès le lendemain au réveil, nous avons des dizaines (presque une centaine) de messages dans notre boîte de réception WhatsApp, avec des photos, des conseils, des explications sur la ville que nous nous apprêtons à découvrir! Et nous avons également un prénom: Pilar.

¡Muchas gracias a usted, Pilar!

6 – Coup de cœur culinaire

Pour notre premier souper à Arequipa, nous nous trouvons dans un petit restau sur les terrasses de la Plaza de Armas, avec une magnifique vue sur la Basílica Catedral. Nous sommes crevés (décalage horaire, long voyage, tout ça, tout ça), mais nous voulons quand même manger un vrai repas avant d’aller dormir.

La carte est alléchante, mais malgré les traductions en anglais, nous ne sommes pas certain de ce à quoi correspond chaque nom de plat. Tim est chaud: il choisit un plat dont le nom espagnol n’est pas traduit (le même mot étant repris dans la traduction), et dont le nom complet est “anticucho… de corazón”. Corazón signifiant “cœur”, Tim suppose innocemment que c’est genre un plat “coup de cœur”.

Vous avez déjà compris la chute de l’histoire: dix minutes plus tard, c’est effectivement du cœur (de boeuf? de porc?) qui se retrouve servi dans son assiette! Glups! Ce n’est pas trop ce qui était prévu… Mais l’aventure, c’est l’aventure: il n’en restera pas une miette (pas un ventricule!) à la fin du repas!

7 – La circulation d’Arequipa

Notre première rencontre avec la circulation de la ville se fait dans le taxi qui nous amène de l’aéroport à l’hôtel. Rien de dingue jusque-là, si ce n’est que notre chauffeur passe à un moment dans un chemin si étroit (un viaduc qui est une ancienne ligne de chemin de fer, apparemment) qu’il doit rabattre manuellement son rétroviseur avant de s’engager. OK… 🙂

Pour le reste, ce qui nous échappe surtout ici, c’est la place qui est laissée aux piétons… Même lorsqu’il y a des passages cloutés, il semblerait qu’il y ait une priorité absolue aux véhicules! Ce qui ne facilite pas les choses, c’est qu’on entend aussi très souvent des klaxons, sans trop savoir pourquoi.

Pour le moment, notre technique pour traverser un carrefour est dès lors la suivante: attendre que le carrefour soit entièrement bouché par les voitures (heureusement, ça arrive très souvent!), et passer tranquillement entre les véhicules à l’arrêt! 🙂 🙂

8 – “¡Qué lindos son!”

Au moment où nous entrons dans une petite échoppe pour acheter de l’eau, une vieille dame toute mignonne en sort, et s’exclame, en nous voyant: ¡Qué lindo! ¡Que hermosa! “Qu’il est beau! Qu’elle est belle!”

Apparemment, elle nous trouvait plutôt à son goût… Graour!

9 – Arnaque au Mercado San Camilo

Suivant les conseils de Pilar, nous nous rendons notamment au marché couvert San Camilo – où nous découvrons une merveilleuse combinaison de bruits, odeurs et couleurs. Très vite, nous sommes attirés par les innombrables stands de fruits, plus bariolés les uns que les autres.

Mercado San Camilo

Une petite vendeuse à l’apparence sympathique nous aborde, nous fait goûter ses produits, nous apprend les noms de l’un et de l’autre: tumbo, tuna, pepino, pacay, pitahaya, mango, lima… Par intérêt, mais aussi par gratitude, nous sélectionnons quelques fruits à emporter, et demandons le prix. Ce sera 32 soles (soit environ 8€). Nous paniquons: c’est sans nul doute trop, elle voit bien que nous sommes des touristes… après, elle a pris le temps de nous parler, de nous faire goûter. Qu’est-ce qu’on fait? Allez, c’est bon, on paie!

Nous avons cependant un mauvais sentiment… Evidemment, on s’est fait arnaquer! Un peu plus loin, on voit des fruits à 3 soles le kilo – ok, nous avons donc payé le prix de 10 kilos de fruits, pour à peine une dizaine de pièces. Oups!

Notre sentiment est confirmé définitivement lorsqu’en fin de journée, nous retournons au marché pour acheter quelques légumes. Ici, nous tombons sur une vendeuse honnête, qui nous donne ce qui nous semble bien être le prix local: pour deux carottes, une courge, un oignon et trois tomates… ce sera 4 soles (1€)! Etant donné que nous avions une quantité de fruits environ équivalente, la vendeuse du matin nous aura donc fait payer 8 fois le prix normal!

Bon ben, disons qu’on lui aura offert des vacances… 🙂 Et puis, ça fait partie du jeu (comme nous l’avaient d’ailleurs rappelé Ludo et Gwen…).

10 – “Sous l’océan”

Pour finir, un petit quelque chose qui nous a bien fait rire: ici, ce n’est pas le marchand de glace qui annonce son passage avec une petite musique, mais le camion poubelle. Et la musique n’est pas des moindres: “Sous l’océan”, comme dans la Petite Sirène!


Tim

Voyageur, rêveur, linguiste, musicien, animateur, formateur.

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