1 – Inca Kola / Kola Escocesa / Kola Real / …

Nous l’ignorions, mais les Sud-Américains sont assez friands de leurs propres sortes de “colas / kolas”. Dès l’aéroport de Lima le premier jour, nous avons été intrigués par une boisson jaune appelée “Inca Kola”, que nous n’avions jamais vue auparavant. Découvertes gustatives obligent, nous avons goûté: rien à voir avec le coca auquel nous sommes habitués (ni avec le Red Bull, dont ce breuvage inédit partage la couleur…), mais pas mauvais si l’on aime la limonade ultra sucrée. 🙂

Inca Kola

Plus tard, nous avons également rencontré d’autres formes de boissons portant le noms de “kolas”: le Kola Escocesa (de couleur plutôt rouge foncée) à Arequipa, le Real Kola (ressemblant fort à du coca-cola classique, de sous-marque…) à Puno. Bien sûr, pour toutes ces boissons, le marketing partout dans les rues ne manque pas!

Kola Escocesa

Nous tenons à rassurer ceux qui auraient peur de la concurrence que ces boissons inédites représenteraient pour l’omnipotent “Coca-Cola”: bien entendu, c’est la “Coca-Cola Company” qui produit et vend l'”Inca Kola”! 🙂 Cette multinationale est d’ailleurs absolument partout. La moitié des bouteilles d’eau que nous rencontrons sont également de la fameuse marque… Moins dépaysant, pour le coup!

2 – Queso helado

Un dessert typique que nous avons découvert au Mercado San Camilo d’Arequipa, en suivant les conseils de notre amie Pilar (la dame rencontrée lors de notre escale du premier jour, à Lima, voir ici, anecdote #5).

Ce délice se vend un peu partout dans Arequipa, mais c’est la vieille “Rosa” du Mercado qui fait le meilleur de la ville, comme en témoignent les coupures de presse qui habillent son petit stand de vente.

Pour fabriquer le queso helado, c’est toute une technique! Clémence a réussi à la capturer en image. 🙂 On fait tourner du lait parfumé (notamment à la coco) dans une bassine en métal, elle-même coincée dans de la glace. Avec la force centripète, le lait se retrouve sur les bords de la bassine et gèle. Le tout est ensuite raclé et servi avec un peu de cannelle. A tenter en Belgique?

3 – Plein de fruits

Lors de notre premier passage au marché (Mercado San Camilo à Arequipa), nous avons rapidement fait quelques achats de fruits inédits. Bon, nous nous sommes complètement fait arnaquer sur le prix (cf. cet article, anecdote #9).

Néanmoins, les fruits étaient délicieux! Nous avons ainsi découvert ou redécouvert: le tumbo, la tuna, le pepino, le pacay, la pitahaya, la mangue, le lima.

Mercado San Camilo, Arequipa

4 – Cuy Chactado

A nouveau un plat typique du Pérou, conseillé par notre chère Pilar. Il s’agit d’un… cochon d’Inde, entier, éventré et grillé – servi avec du maïs, une petite papa dorada (pomme de terre rissolée) et de la salade.

Nous l’avons dégusté pour notre part dans le restaurant La Nueva Palomino à Yanahuara (dans la banlieue d’Arequipa), également recommandé par Pilar. Ci-dessous, notre petit reportage photo:

Cuy Chactado

Clem ne s’est pas trop laissée tenter, mais Tim s’est régalé! A vrai dire, le goût est assez proche de celui du poulet. Il ne faut pas oublier qu’ici, ces petites bestioles ne sont pas des animaux de compagnie (comme ils le seraient en Europe), mais bien une partie intégrante de l’alimentation des locaux. D’ailleurs, nous continuons à en voir dans de nombreux restaurants.

Bon, avant d’attaquer la bête, il a quand même fallu demander au serveur comment s’y prendre. “¡El cuy se come con las manos! ¡Y se come todo!” “Le cochon d’Inde se mange avec les mains! Et tout se mange!” Bon, à part la tête, quand-même… 🙂

5 – Chicha de Güiñapo / Chicha morada / Api

Nous rassemblons ici différentes boissons plus ou moins similaires que nous avons rencontrée ces derniers jours – toutes à base de maïs.

La “chicha de güiñapo” est vraiment typique spécifiquement d’Arequipa (apparemment) et est une boisson à base de maïs noir fermenté. C’est une boisson non-alcoolisée (nous avons vu des enfants en boire), mais néanmoins, avec la fermentation, le goût nous faisait un peu penser à celui de la gueuze…

La “chicha morada” est une boisson sucrée à base de maïs rouge bouilli. Il peut contenir quelques épices, comme du clou de girofle. D’après ce que nous avons goûté, le “api” est – si pas identique – au moins très similaire. Ce dernier nous a été servi tiède. C’est peut-être là la différence?

7 – Le cocktail “Pisco Sour”

C’est un classique péruvien. Tim l’a déjà goûté dès le premier soir à Arequipa, puis nous l’avons recroisé à Puno (offert dans notre hôtel) et à Cusco (offert à la fin d’un “Free Walking Tour”).

Il s’agit d’un cocktail à base de “Pisco” (un alcool local), avec du sucre et du jus de citron (ou d’un autre fruit, en fonction des versions) – ainsi que de l’œuf, d’après ce que nous lisons, mais ça ne nous a pas frappé… Le tout est servi avec une petite mousse typique, saupoudrée d’épice brune.

Un petit “Pisco Sour” offert à l’hôtel “Colon Inn” à Puno

Clem n’a pas été convaincue jusqu’à présent… Elle a l’impression d’avoir mal au ventre à chaque fois qu’elle en boit. (La dernière fois, elle a préféré un bon vieux Mojito. 🙂 ) Tim aime encore bien !

8 – La viande d’alpaga (sous forme de “lomo saltado”)

La première fois que nous avons mangé consciemment de l’alpaga, c’était au Llahuar Lodge, lors de notre première soirée dans la Canyon du Colca. En dégustant le plat, nous nous sommes par ailleurs rendu compte que nous en avions plus que probablement déjà mangé la veille au soir, sans le savoir, à Cabanaconde – où nous avions simplement commandé “un souper” dans une toute petite gargote, sans vraiment savoir ce qu’on mangerait. 🙂

Le goût est proche de celui du bœuf, mais la viande est bien moins tendre, et elle est servie très cuite (dans notre expérience). Lorsque nous en avons mangé, la viande était accompagnée d’un mélange de tomates et d’oignons cuits… et bien sûr d’une combinaison de riz et de frites / patates rissolées (ces deux féculents étant immanquablement servis ensemble dans la majorité des cas 🙂 ).

Le “lomo saltado de alpaca” au Llahuar Lodge

9 – Alfajores de Puno

A Puno, nous avons eu la chance de découvrir la ville lors du weekend d’ouverture des festivités de la “Virgen de la Candelaria”. Vous savez comment nous on fête la Chandeleur en mangeant des crêpes, pendant un soir, en famille? Eh bien à Puno, la Chandeleur se fête sur 3 ou 4 weekends, pendant lesquels une parade de près de 2.000 artistes (danseurs, musiciens, chanteurs) font le tour de la ville et se déhanchent de midi jusqu’au bout de la nuit – sous le regard amusé et passionné de milliers de personnes qui dansent, chantent, boivent partout dans les rues. (On vous en reparle peut-être dans un prochain article, d’ailleurs, tellement ça nous a marqué! 😉 )

Cela étant dit, dans cette ambiance festive, nous avons constaté que de nombreuses personnes dégustaient de petites pâtisseries plates vendues un peu partout dans les rues. Renseignements pris, nous avons compris qu’il s’agissait des “alfajores” typiques de Puno. Le nom “alfajores” désigne, en général, une autre sorte de pâtisserie en Amérique latine (une sorte de macaron), mais spécifiquement à Puno, il s’agit d’une galette plate très fine imbibée de miel et saupoudrée de noix de coco sur les bords. Excellent pour une petite pause calorique avant de recommencer à danser!

ClemCloum en mode “alfajores de Puno” 🙂

10 – Revuelto de patita

Dernière anecdote gustative pour le moment: notre dîner au Mordisc’o à Cusco! Comme l’établissement était plutôt bondé à l’heure du dîner, le personnel nous a assis à table avec un petit monsieur du coin, déjà en train de dîner. Excellente idée, car nous avons bien discuté (en espagnol) avec lui et appris pas mal de choses sur le Pérou et sa nourriture!

En guise de plat (compris dans le menu de midi à 10 soles), l’homme nous a recommandé de prendre le “revuelto de patita”: un plat à base de patte de bœuf découpée, servi avec légumes et sauce… et riz et patate. “Ca contient beaucoup de collagène, ça colle aux lèvres, c’est délicieux!” Après une seconde d’hésitation, Tim s’est laissé tenter.

Aucun regret à avoir, car le choix était judicieux: très bon, très typique, et bien nourrissant!

BONUS – La bière “Cusqueña Negra”

Si 90% de l’activité économique de Cusco vient du tourisme (d’après le guide notre “Free Walking Tour”), il y a également une petite partie de la vie économique qui dépend de la production et de la distribution d’une bière locale: la “Cusqueña”.

Lorsque nous étions encore à Puno, Tim a goûté la version negra, “noire”. Verdict? Impossible de terminer le verre! Promis, il ne s’agit pas de chauvinisme belge (car d’autres bières locales ont déjà été dégustées avec plus de goût), mais là, c’était juste impossible. Bêrk!


Tim

Voyageur, rêveur, linguiste, musicien, animateur, formateur.

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