1 – Portage péruvien

Pour ceux d’entre vous qui nous lisent, et qui n’auraient jamais rencontré Clem en personne: la jeune demoiselle est passionnée par le “portage d’enfants” – la pratique de transporter son enfant à l’aide d’une écharpe, sling, ou autre “porte-bébé”. Dès lors, elle a également observé avec attention la technique de portage des Péruviennes – transportant leurs enfants dans leur dos, à l’aide d’une grande couverture. Plutôt différent de ce qu’on peut observer chez nous.

(A noter que ce mode de transport, dans le dos avec la couverture, n’est pas limité aux enfants – les marchands s’en servant abondamment pour transporter leurs marchandises. Il nous est même arrivé de voir un homme porter un bac de bières de cette manière!)

Cependant, le plus inédit en termes de portage nous a été donné à voir à Lima, dans le quartier de Barranco. L’ambiance “bobo-artistique” du quartier aura peut-être monté à la tête de certains? Nous vous laissons juger par vous-mêmes:

Oui, c’est bien son chien que la dame transporte en porte-bébé…

2 – Coupe de… printemps?

Certains voyageurs prennent plaisir à laisser pousser leurs cheveux et leurs barbes aussi longtemps que dure leur voyage… (Coucou Val! 🙂 ) Ce n’était pas mon intention! Dès lors, après un petit mois de voyage, sachant que mon dernier passage chez le coiffeur datait déjà d’avant les fêtes de fin d’année, il était temps de rafraîchir tout ça.

Suivant les conseils de notre ami José, j’ai donc visité un barbier et une coiffeuse à Lima. D’abord le barbier: expérience inédite que je ne m’étais jamais offerte auparavant – allongé sans défense dans un fauteuil incliné, me voilà à la merci d’un jeune homme maniant ses diverses lames contre la peau de mon visage… Mais ça fait du bien: ça commençait à me gratter! 🙂

Ensuite, la coiffeuse. Celle-ci mérite que l’on plante le décor un peu plus précisément. Tout d’abord, notez que le salon de coiffure se trouve dans le marché, et occupe pour ainsi dire le même espace qu’un étal de boucherie ou que le présentoir du maraîcher. Dans la petite zone, un fauteuil (pour moi), deux chaises (pour ceux qui attendent), une robuste Péruvienne avec ciseaux et rasoirs… et une télévision égrenant les épisodes d’un mauvais feuilleton mexicain!

Pendant la coupe, certaines scènes du feuilleton sont tellement tirées par les cheveux (pun intended) que la coiffeuse en rit avec nous! Au moins, sous des dehors quelque peu austères, elle est bien sympathique! Outre l’ambiance générale du lieu, je me souviens aussi de sa méthode bien authentique pour éparpiller les cheveux coupés s’amoncelant dans ma nuque et sur mes épaules – la technique du souffle! 🙂 Dès lors, le souvenir du mélange des odeurs – produits capillaires, parfum… et haleine de la dame est encore vivace dans mon esprit. Mais qu’à cela ne tienne – le résultat fut concluant!

3 – Vente au détail

Dans les coulisses de notre voyage, parmi les choses que l’on raconte moins (et tant mieux…), notre adaptation intestinale à l’Amérique latine aura été de pair avec quelques épisodes gastriques peu glorieux… Je laisse tout détail en la matière à l’imagination des lecteurs – toujours est-il qu’après quelques semaines, notre “Tiorfix® Racecadotril 100mg Traitement de la diarrhée” était épuisé, et (même si les rencontres entre notre flore intestinale et les produits de la cuisine locale semblaient de plus en plus concluantes) il nous paraissait bien risqué de poursuivre notre route sans un nouveau stock de la précieuse molécule.

Nous étions alors à Trujillo (dans le Nord du Pérou), et nous nous sommes dès lors rendus dans l’une des très nombreuses pharmacies de la ville.

[A noter qu’il y a au Pérou quelques grandes “chaînes” de pharmacie – notamment Inkafarma et MiFarma – qui ont des dizaines de points de vente dans chaque ville, et qui passent même de la publicité à la télévision. Autre fun fact concernant ces nobles établissements: à la caisse, il n’est pas rare d’y trouver aussi des friandises, boissons sucrées et glaces… Santé!]

Nous donnons à la vendeuse (sympathique) le nom de la molécule recherchée et, c’est bon, elle a ce que nous voulons!

“Oui, j’ai bien cela. C’est 5 soles!
– Ah super! [Tcheu, pas cher…] Pour une boîte de combien?
– Non, non, 5 soles la gélule. Il vous en faut combien?
– Ah oui, d’accord! Euh…”

Nous effectuons un rapide calcul. 3 gélules par jour, il nous reste encore 2, Clem en a déjà prise une ce matin… “9, s’il-vous-plait!”

Et voilà qu’une autre petite dame attrape une boite de “Racecadotril 100 mg”, en extrait le contenu, et entreprend de découper les plaquettes de gélules pour arriver au nombre désiré. Nous n’avions jamais vu ça! Mais au moins, comme ça, pas de gaspillage… 🙂

4 – Un autre sens du service au restaurant

Nous avions déjà noté que le service des restaurants au Pérou était un peu différent de ce à quoi nous étions habitués en Europe. Souvent / généralement, par exemple, les boissons sont servies seulement au moment de l’arrivée des plats – même lorsqu’on demande explicitement pour les avoir à l’avance… Rien de bien grave, bien entendu. Cependant, une anecdote en particulier a retenu notre attention.

Nous étions à Lambayeque (à côté de Chiclayo, dans le Nord du Pérou), et nous nous rendons dans une “cevichería” bien cotée – El Cántaro. Comme nous avons une grande faim, nous commandons nos ceviches respectifs, mais aussi une petite entrée chacun.

Pour une fois, nos boissons arrivent les premières. (Top!) Puis c’est au tour de nos plats.

“Ah, euh, nous avions aussi commandé des entrées, je pense que vous les avez oubliées… Mais c’est pas gr…
– Non, non, nous n’avons pas oublié! Rassurez-vous! Elles arrivent!”

Haha, d’accord… Nous entamons donc nos plats, nos entrées arrivant effectivement quelques minutes plus tard.

Et qu’est-ce qu’il se serait passé si on avait commandé un dessert?! 🙂

5 – De la taille des aliments

Il est passé midi, à Máncora – et nous avons faim. Après une longue recherche, nous nous arrêtons sur la terrasse d’un hostel [pas le nôtre] servant également une petite restauration. A la carte, il y a des sandwiches qui nous paraissent intéressants. Seront-ils suffisamment grands pour nous caler?

“Quelle taille font les sandwiches, s’il-vous-plait?
– Moyenne.
– Moyenne… genre?
– Ben, moyenne quoi, de taille moyenne.”

Haha d’accord. Bon, ben, on en commande deux, puis on verra… 🙂 🙂

Ce n’est pas là notre seule anecdote concernant la taille des aliments. Toujours à Máncora, le serveur de la pizzeria Mamíferos nous avait déjà fait sourire, la veille, en nous expliquant la taille de ses pizzas: “petite = 4 morceaux”, “moyenne = 6 morceaux”, “grande = 8 morceaux”.

D’accord, mais quelle est la taille des morceaux?! Il nous aura fallu en commander une [grande, évidemment – trop risqué, sinon 🙂 ] pour en avoir le cœur net!

Après, même avec cette petite imprécision, on ne s’est pas fait voler. Les sandwiches de “taille moyenne” étaient finalement bien suffisants (laissant juste assez de place pour une petite glace en dessert), et la pizzeria Mamíferos aura été l’un de nos (uniques) coups de cœur à Máncora [voir aussi notre article “topo sur le Pérou“].

Mais tout cela reste sans comparaison avec la pizza gargantuesque que nous avons mangée à Cuenca, en Equateur! (Petit flash forward par rapport à l’ordre chronologique des anecdotes… 🙂 ) Nous y avons dégoté pour 11$, dans la pizzeria Fabiano’s, la pizza familiar la plus grande que nous ayons jamais vue! (Et ce n’était même pas la taille la plus grande à la carte!) Heureusement (?), nous savons craquer sur la nourriture… et il n’en restait plus une miette à la fin du repas!

6 – En stop jusqu’à la frontière équatorienne

Après une dernière étape péruvienne, nous entreprenons, le 15 février 2019, de rejoindre l’Equateur – second pays de notre périple. Dans notre petit hôtel de Máncora, la gérante Margarita (du Margarita Lodge) nous aide à organiser le trajet, complémentée par les conseils que nous envoient nos futurs hôtes équatoriens de Loja: minivan de Máncora jusqu’à Aguas Verdes/Huaquillas (= la frontière), puis bus de la compagnie Cooperativa Loja de Huaquillas à Loja.

Pour la première étape, Margarita nous accompagne jusqu’à la grand-route traversant Máncora. Elle hèle un minivan, qui nous embarque pour quelques soles. Le véhicule fait encore un petit tour dans le centre pour trouver d’autres passagers, puis s’apprête à démarrer. Nous avons rarement vu un minivan en aussi mauvais état… Même le chauffeur parait du même avis; avant de quitter la ville, il vérifie son moteur (situé sous le siège conducteur!) en pestant, semble suffisamment rassuré, et démarre. Pour ma part, je suis assis à l’avant – histoire d’avoir un minimum d’espace pour mes jambes – et suis aux premières loges de l’inspection mécanique.

A peine 5 minutes plus tard, dans une première côte, les gens à l’arrière (dont Clem) s’agitent: de la fumée blanche a commencé à remplir l’habitacle. Arrêt immédiat, nouvelle vérification du moteur: “On ne va pas pouvoir poursuivre, malheureusement…” Tout le monde débarque, récupère ses bagages. Il y a 4 Péruviens, 2 ou 3 Colombiennes, 1 Argentine… et les 2 petits Belges que nous sommes. Voilà un groupe bien international, avec diverses destinations (la nôtre étant la plus lointaine), bloqué au bord d’une route à 2 ou 3 kilomètres de la ville…

Clem arrête une première voiture. Celle-ci ne se rend pas jusqu’à la frontière, mais embarque les Péruviens. (Nous voilà donc en train d’organiser le transport de nos compagnons d’infortune!) Second véhicule: un camion – Clem tend le pouce, le chauffeur indique avec ses doigts qu’il a deux places, avant de s’arrêter un peu plus loin. Lui se rend effectivement à la frontière: Clem et moi embarquons!

C’est notre première (et actuellement unique) expérience d’auto-stop en Amérique latine. Le chauffeur s’appelle César, et même s’il ne nous est pas super facile de communiquer avec lui (il ne parle qu’espagnol, et son accent n’est pas des plus aisés à comprendre), il est très sympathique! Nous échangeons sur le Pérou, sur la Belgique, sur le voyage, sur ce que nous observons de la côte le long de la route…

Notre chauffeur vient de Lima, et transporte du poisson (!) de la capitale péruvienne jusqu’à la frontière avec l’Equateur. C’est son troisième et dernier jour de route. Il nous explique que son camion est réfrigéré et que le poisson qu’il transporte est congelé… mais l’odeur très forte (d’aucuns diraient nauséabonde) qui se répand dans l’habitacle à chaque arrêt semble indiquer le contraire. Soit, cela ne nous regarde pas!

Lorsque le camion s’arrête à un poste de contrôle, César nous indique de préparer nos passeports, au cas où. Cependant, l’agent qui fait le tour du camion ne pose pas beaucoup de question, n’inspecte pas le contenu transporté, et ne nous adresse pas même la parole. “Ce n’est qu’une question de lui payer le bon montant,” nous explique César en reprenant le volant.

Notre chauffeur reçoit aussi régulièrement des coups de fil. Il nous explique que c’est son client, celui qui va réceptionner le camion à la frontière, qui n’arrête pas de lui demander où il en est. Le téléphone sonne à nouveau: César augmente le volume de la radio avant de décrocher! Haha, quel filou!

En cours de route, nous nous arrêtons pour manger dans un petit établissement assez miteux, juste au bord de la chaussée. Clem et moi n’avons pas trop faim, mais commandons quand même une assiette de ceviche à partager. César nous offre la limonade. Le cadre n’est déjà pas magnifique… mais combiné à l’odeur qui s’échappe du camion (dont nous voyons à présent également s’écouler un liquide rougeâtre – du sang de poisson?), il est particulièrement peu propice à accueillir un bon repas! Mais bon, notre compagnon de route est vraiment sympa, et puis nous voyageons aux frais de la princesse. Nous ne nous plaindrons pas!

Après 2 ou 3 heures de route au total, nous finissons par arriver à destination. A hauteur d’Aguas Verdes, à une centaine de mètres de la frontière avec l’Equateur, César nous explique qu’il va devoir bifurquer, et nous propose de nous débarquer au bord de la route. On s’extirpe, on décharge nos bagages. Les véhicules qui suivent le camion commencent à klaxonner, mais nous ne nous laissons pas (trop) déstabiliser. On se salue une dernière fois, on claque la portière… Le camion redémarre.

Nous voilà prêts pour la prochaine étape!

7 – Leçon de français

Première destination en Equateur: la ville de Loja. Là-bas, nous sommes reçus par Carmen et sa famille (des amis d’une amie de Clémence) – tous super gentils et accueillants! Carmen, sexagénaire, s’intéresse par ailleurs au français, qu’elle écoute tous les jours à la radio, et qu’elle semble parler assez bien.

Alors que nous rentrons d’une excursion à Vilcabamba (village situé au sud de Loja), tous installés dans la petite voiture familiale, avec Clem, Carmen et moi à l’arrière, un petit silence s’installe. Celui-ci est bientôt brisé par Carmen:

“‘Ta gueule!’ también es fuerte, ¿no?” (“‘Ta gueule!’ c’est fort aussi, non?”)

Nous éclatons tous de rire! Clem en est même aux larmes. 🙂 Il faut dire que précédemment dans la journée, Carmen a voulu réviser un peu avec nous son vocabulaire français “grivois”. Cependant, nous ne nous attendions pas à ce que la noble dame brise ainsi le silence de la route, d’un retentissant “ta gueule!” – fût-ce à des fins lexicologique. 🙂 Nos rires, contagieux car elle rit avec nous, lui auront pour le moins fait comprendre la réponse à sa question: en effet, l’expression est assez forte, il faut l’utiliser à bon escient (ou pas du tout), au risque d’en subir les conséquences… 🙂

8 – Annonces musicales

Nous vous avions déjà parlé du camion poubelle d’Arequipa, dont l’arrivée est annoncée par la musique “Sous l’océan”, de la Petite Sirène. (Voir l’anecdote #10 de notre première sélection d’anecdotes.)

A Loja, nous avons pu constater que cette tradition musicale n’est pas limitée à Arequipa, ni même au Pérou. Ainsi, à Loja, en Equateur, le camion poubelle a lui aussi sa propre petite musique. Découvrez-la avec nous:

Il parait par ailleurs que c’est l’honneur de chaque nouveau bourgmestre de la ville que de choisir pour le temps de sa législature la musique qui sera égrenée par le nauséabond véhicule. Les prochaines élections communales en Equateur auront lieu fin mars – nos amis de Loja nous ont d’ores et déjà promis de nous informer du résultat… de l’élection d’une nouvelle musique pour le camion poubelle!

Ce n’est pas tout. A Loja, en tout cas dans le quartier où nous logions, le vendeur de gaz a lui aussi son propre moyen d’annoncer sa venue. Tirant sa charrette, il passe toute la journée dans les rues (dès 7 heures du matin!), criant “¡Le vendo el gas!” (“Je vous vend le gaz!”) et faisant retentir son klaxon à tout bout de champ.

La seule vidéo qui nous manque, c’est celle du vendeur d’empanadas, qui ponctue sa marche dans les rues du centre-ville en chantant une petite chanson. “♪ ¡La empanada ya llegó! ♫” “L’empanada est arrivée!” Zut, sans vidéo, il faudra qu’on vous la chante à notre retour… 🙂

9 – Tremblement de terre!

Ce 22 février 2019, nouvelle expérience totalement inédite: un tremblement de terre! Vers 05:20 heure locale, nous sommes tirés du sommeil – dans notre petite auberge de Cuenca – par de vives secousses faisant trembler tout le bâtiment. Les secousses sont accompagnées d’un bruit de grondement sourd – comme si un énorme camion passait dans la rue sous notre fenêtre. Mais il ne s’agit pas d’un camion: la terre est bel et bien en train de trembler!

Pour ma part, je suis encore très fatigué, et à vrai dire, une fois les secousses terminées, je me retourne, j’essaie de me rendormir. Sans doute la fatigue ne me fait-elle pas tout à fait mesurer l’importance de ce qu’il vient de se passer! Clem, quant à elle, est paniquée. Elle sort de la chambre, constate que beaucoup d’occupants de l’auberge sont dans les couloirs, tout habillés. Va-t-il y avoir des répliques? On ne le sait pas encore, et tout le monde attend, tendu, prêt à réagir… (Sauf moi, donc, qui me suis rendormi…)

Finalement, ouf, pas d’autres tremblements! La secousse de 05:20 sera la seule à se faire sentir jusqu’à chez nous. Nous apprendrons qu’il s’agissait d’un séisme de magnitude 7,7, avec un épicentre situé tout à l’est du pays. Heureusement, il n’a fait aucune victime ni aucun dégât! Quant à nous, il nous aura surtout fourni un nouveau souvenir très intense…

10 – Trajet rondement mené!

Après Loja et Cuenca, nous continuons notre remontée vers le nord (et la capitale) de l’Equateur, en nous arrêtons notamment deux nuits à Baños. De là, le 25 février, nous entreprenons de nous rendre jusqu’à Atahualpa, village situé à 2h de route de Quito, où se trouve la ferme bio El Motilón, où nous allons faire 3 semaines de “WWOOFing” [= contribuer quelques heures par jour de manière volontaire aux tâches fermières, en échange du logement et du couvert].

Le trajet n’est pas des moindres. Nous devons d’abord prendre un bus de Baños jusqu’au Terminal Terrestre de Quitumbe, à l’extrémité sud de la ville de Quito. De là, nous devrons ensuite prendre un taxi jusqu’au Terminal Terrestre “La Ofelia”, situé quant à lui au nord de la ville – d’où partent les bus pour Atahualpa. Il y a environ 1h de route entre les deux terminaux. Notre contact au Motilón, Javier, nous a envoyé les horaires de bus: il y a en notamment à 13h, 14h et 16h30. Idéalement, il faudrait qu’on ait celui de 13h, ou de 14h au plus tard.

Le Terminal Terrestre de Baños, et notre bus vers Quito

Le trajet de Baños à Quito se passe sans encombres. Dans le bus, nous faisons la rencontre d’un voyageur canadien (âgé de plus de 70 ans, mais encore en grande forme!) avec qui nous discutons agréablement, et faisons un échange de coordonnées – normalement, il nous accueillera chez lui lorsque nous serons de passage à Toronto (dans quelques mois)! Top!

Nous arrivons à Quito à 13h pile, et trouvons très rapidement un taxi. A mesure que notre véhicule progresse, nous voyons l’heure qui avance. Nous avons raté le bus de 13h… est-ce qu’on aura celui de 14h?! Si on le rate, on est bons pour une attente de 2h30 au Terminal, et une arrivée de nuit à la ferme…

A 13h57, le chauffeur nous indique que nous y sommes presque. “Plus que 5 minutes et on y est!” Zut, ça va être chaud, non?!

A 14h03, nous arrivons à hauteur du Terminal “La Ofelia”. Juste à ce moment, un bus sort du parking. Un petit écriteau sur le pare-brise indique qu’il va à Atahualpa. Le chauffeur (à qui nous avons indiqué notre destination finale) est plus réactif que nous: “Vous voulez prendre ce bus-ci?!” “Oui, si c’est encore possible!” Tout est possible pour un chauffeur de taxi sud-américain… 🙂 Notre chauffeur klaxonne, fait signe au chauffeur du bus. Le bus s’arrête. Bingo!

Nous débarquons du taxi, payons en triple vitesse (“gardez la monnaie”), et montons dans le bus vers Atahualpa. Trop bien! Quel excellent timing! En plus, par le plus grand des hasards, après 5 minutes de route, notre bus s’arrête dans une station service où il y a du wifi. Je peux donc même envoyer un message à Javier pour lui confirmer notre heure d’arrivée.

C’est ce qu’on appelle une affaire rondement menée! 🙂


Tim

Voyageur, rêveur, linguiste, musicien, animateur, formateur.

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