Troisième et dernier pays latino-américain de notre périple, la Colombie nous laissera un sentiment un peu ambivalent. D’un côté, nous y avons rencontré des personnes extraordinaires et y avons admiré des paysages époustouflants. D’un autre côté, le pays étant sorti seulement relativement récemment d’une période de guerre civile et de violence, les locaux n’ont pas encore vraiment l’habitude d’accueillir des touristes…

Du coup, dans un souci de bien faire et de prendre soin de nous, ils ne cessaient de nous mettre en garde: “faites attention à vous”, “ne sortez pas quand il fait noir”, “ne prenez pas de taxi dans la rue”, “ne transportez jamais d’objets de valeurs”, etc. Tout cela partait sans nul doute d’une bonne intention, mais ça a surtout contribué à nous rendre un peu paranos… On se promenait rarement sans un petit sentiment de malaise. A tort ou à raison?! En tout cas, il ne nous est finalement jamais rien arrivé de fâcheux…

Dates: du 20 mars au 14 avril 2019.

Notre itinéraire en Colombie

  • Medellín (4 ½ jours)
    • Arrivée en avion “Avianca” (Quito > Bogotá > Medellín) [trajet de jour] [Anecdote: nos bagages sont arrivés genre 2h après nous… 😀 ]
    • 5 nuits chez Dominique et sa famille (à ~40 min de la ville)
  • Guatapé (1 jour)
    • Aller-retour en voiture, avec Dominique
    • Excursion d’une journée, pas de nuit sur place
  • Salento (3 jours)
    • Arrivée en mini-bus “‘Flota Occidental” (Medellín > Salento) [8h de route, trajet de jour]
    • 3 nuits à l’auberge Casa Eliana
  • Bogotá (5 ½ jours)
    • Arrivée en mini-bus local (Salento > Armenia), puis en bus “Flota Magdalena” (Armenia > Bogotá) [trajet de jour]
    • 6 nuits à l’hôtel San Francisco de Asís
  • Santa Marta (3 ½ jours)
    • Arrivée en avion “VivaAir” [trajet de jour]
    • 4 nuits à l’auberge Rua Hostel SM
  • Minca (1 ½ jour(s) )
    • Arrivée en mini-van “CoTrasMinca” [~1h de trajet]
    • 2 nuits à l’auberge River Sound
  • Santa Marta (1 jour)
    • Arrivée en mini-van “CoTrasMinca” [~1h de trajet]
    • 1 nuit à l’auberge Rua Hostel SM
  • Cartagena (3 ½ jours)
    • Arrivée en bus “Flamingo” [trajet de jour]
    • 4 nuits à l’hôtel Stil Cartagena

Ensuite, le 14 avril, nous avons pris l’avion à l’aéroport de Cartagena, direction Las Vegas (avec escale à Panama City) – quittant ainsi, après plus de 3 mois de périple, le continent sud-américain! [N’hésitez pas à jeter un coup d’œil à nos autres “topos”, concernant le Pérou et l’Equateur.]

Ce qu’on a préféré ♡

Salento, et la Vallée de Cocora

Pendant nos premiers jours en Colombie, nous avons été un peu “submergés” par la taille et l’ambiance de la mégapole de Medellín (voir ci-dessous). Dès lors, nous avons vécu notre arrivée à Salento comme un soulagement: village à taille humaine, rues tranquilles, nature omniprésente. Ouf!

Certes, l’endroit est plutôt touristique. (Nous y avons d’ailleurs rencontré deux Parisiennes fort sympathiques, avec qui nous avons partagé un souper.) Néanmoins, il s’agit selon nous d’un tourisme “positif”, apportant aux locaux quelques ressources extérieures bienvenues, et les encourageant à soigner leurs auberges, petits hôtels et restaurants – sans renoncer au caractère authentique du lieu. Pas d’hôtels gigantesques, pas d’immeubles, pas de places bondées et de vendeurs ambulants à tous les coins de rues. Ca nous a fait du bien.

Au départ de Salento, deux types d’excursions sont à recommander. D’une part, comme le village se trouve au cœur de la région cafetière de Colombie, il est possible de visiter des plantations de café dans les environs. Nous avons opté pour une visite de la Finca de Don Elias (accessible à pied à partir du village – compter 1h de marche), que nous avons trouvée très intéressante.

D’autre part, à une vingtaine de minutes de route de Salento, se trouve la Vallée de Cocora (Valle de Cocora en espagnol). C’est sans aucun doute un de nos coups de cœur en Colombie! Il s’agit d’une zone naturelle protégée absolument magnifique, où l’on peut notamment admirer les palmiers les plus hauts du monde. Plusieurs promenades (sous forme de boucles) sont possibles dans les environs, et nous avons absolument adoré nous promener dans le coin. Sentiers tranquilles, nature impressionnante, vues imprenables. Waouw!

Pour accéder au site, le plus simple est d’emprunter une Jeep-taxi, au départ de la place principale de Salento. (Les horaires de départ sont assez irréguliers, donc il vaut mieux s’informer à l’avance.) Le trajet en Jeep-taxi est par ailleurs une expérience à part entière!

Les Free Walking Tours (de Beyond Colombia)

Comme nous l’avions déjà fait à Cusco en son temps, nous avons fait la connaissance des villes colombiennes de Bogotá et Cartagena au travers d’un Free Walking Tour – une visite à pied, guidée par un guide professionnel, dont le prix final est laissé à l’appréciation du participant.

Dans les deux cas, nous avons opté pour la compagnie Beyond Colombia (http://www.beyondcolombia.com/) et nous avons été absolument charmés!

A Bogotá, la visite démarre en face du Musée de l’Or, parcourt tout le centre-ville (quartier de la “Candelaria”) et inclut même un arrêt “gustatif” dans un petit café – où on nous a fait goûter une “chicha”, boisson fermentée traditionnelle. Notre guide s’appelait Santiago, et il parlait un anglais impeccable, ce qui a sans nul doute contribué à notre excellente impression. Outre le parcours lui-même, nous avons aussi trouvé les explications historiques vraiment très intéressantes, tant au sujet de l’histoire “ancienne” de la Colombie (arrivée des Espagnols, indépendance du pays) que de l’histoire politique plus récente (guerre civile, trafic de drogue, corruption).

Comme nous avions été séduits, nous avons recherché la même compagnie pour notre découverte de Cartagena. Là aussi, la visite guidée – qui se concentre sur le centre historique – nous a plu énormément! Nous avions cette fois une guide féminine hispanophone, dont l’enthousiasme était très communicatif. Globalement, le tour était peut-être un peu moins “riche” que celui de Bogotá (pas d’arrêt gustatif cette fois… O:-) ), mais il ne nous a pas déçu pour autant. Les deux villes étant très différentes, il est normal que les visites le soient aussi.

Tim, la guide, et 2 statues…

Vu notre double expérience positive, nous recommandons donc vivement la compagnie Beyond Colombia pour découvrir les villes de Colombie. (Précision importante: nous n’avons aucun lien commercial avec eux. 🙂 : ) ) Pour participer à un Free Walking Tour, il est recommandé (mais pas indispensable) de s’inscrire en ligne, à l’avance. Leur site web [http://www.beyondcolombia.com/] donne toutes les informations nécessaires.

Notons qu’à Medellín, les visites guidées de ce genre sont possibles également – et si nous n’en avons pas profité, ce n’est que pour raison logistique. Il y a fort à parier que si nous avions pu le faire, notre ressenti (mitigé) de cette ville aurait été tout autre!

Santa Marta, et (surtout) l’auberge Rua Hostel SM

Santa Marta est une ville côtière du nord de la Colombie, au bord de la mer des Caraïbes. Nous l’avons surtout appréciée parce que nous y avons passé quelques jours de réelles “vacances”, au sein de notre voyage. 🙂

Nous logions dans l’auberge Rua Hostel SM (qui nous avait été recommandée par Pierre, un compatriote belge rencontré à Bogotá – merci mec!), et l’excellente ambiance du lieu est sans nul doute la principale raison de notre coup de cœur pour la ville. L’auberge, principalement tenue par des volontaires très accueillants, est propre et magnifique – avec des chambres spacieuses, de l’air-co fonctionnel, et un petit rooftop très mignon (avec bar, piscine et transats, héhé) où nous avons passé pas mal de temps. Mine de rien, “voyage” n’est pas (toujours) synonyme de “vacances”, et nous avons adoré pouvoir nous poser quelques jours dans ce cadre enchanteur!

Notons que Santa Marta est notamment célèbre pour être le point de départ des visites du parc de Tayrona. Nous avons cependant choisi de ne pas visiter ce parc, qui nous avait été décrit comme un peu trop touristique et trop cher à notre goût. Au départ de Santa Marta, nous avons par contre fait une magnifique balade jusqu’aux plages de El Rodadero puis, un peu plus loin, de Cabo Tortuga. Magnifiques!

Le centre historique de Cartagena

Des différentes villes que nous avons visitées en Colombie, Cartagena – sur la côte caribéenne – est indiscutablement celle que nous avons trouvé la plus belle. Le centre historique, au bord de la mer, est absolument charmant, avec ses anciennes fortifications, sa cathédrale, ses maisons colorées. L’ambiance coloniale / espagnole a été bien préservée, et il est très agréable de se balader dans le centre lui-même, où sur les remparts qui bordent la mer. On ne pouvait rêver plus bel endroit pour clôturer nos 3 mois en Amérique latine!

Ce qu’on a moins aimé 🙁

Un sentiment (injustifié?) d’insécurité

Comme nous l’expliquions ci-dessus, nous nous sommes beaucoup promenés en Colombie avec un petit sentiment de “paranoïa” latent – causés par les innombrables mises en garde des locaux: “ne transportez jamais aucun objet de valeur”, “ne sortez pas quand il fait noir”, etc. Nous nous rappelons par exemple de notre arrivée à Bogotá, à l’hôtel San Francisco de Asís, vers 21:00. La cuisine de l’hôtel venait de fermer, et lorsque nous avons interrogé la réception quant à un bon endroit pour aller souper, ils nous ont très fermement déconseillé de ressortir – et nous ont fait livrer des pizzas à la place! 🙂 Inutile de dire que cela ne nous a pas encouragé à nous promener dans la ville après le coucher du soleil…

(Cette histoire est totalement l’opposé de notre tout premier soir au Pérou, à Arequipa. Comme il faisait déjà noir, c’est justement nous qui nous disions qu’il n’était sans doute pas prudent de sortir pour souper… Or quand on a interrogé la réceptionniste de notre petit hôtel, elle nous a immédiatement aiguillés vers la sortie: “Allez manger dans le centre, il y a à peine 20 minutes de marche!” 😀 )

Heureusement, en 25 jours en Colombie, il ne nous est arrivé aucune mésaventure, et nous n’avons personnellement ni vécu, ni observé la moindre agression, attaque, arnaque, ou autre violence. D’autre part, nous avons entendu pas mal d’histoires de mésaventures arrivées à d’autres – dont 3 arrivées à des gens que nous avons personnellement rencontrés. (Il y avait Simon, le Belge, qui s’était fait voler son portefeuille sur la côte, Rudy, le Français, qui s’était fait agresser et frapper dans les rues de Bogotá, et puis les deux volontaires argentins de l’auberge à Santa Marta, qui s’étaient faits dépouiller sur la plage…) Après, des gens se font aussi voler ou agresser à Paris ou à Bruxelles.

Au terme de notre séjour en Colombie, je ne trouve donc pas que nous puissions conclure que ce pays soit objectivement moins safe que le Pérou ou l’Equateur. (Notons que Clem et moi ne sommes pas du même avis, et cette question a suscité de nombreux débats entre nous…) Ce qui est sûr, c’est que les Colombiens sont clairement plus “flippés” niveau sécurité que leurs voisins péruviens ou équatoriens – ce qui nous a donné régulièrement un mauvais sentiment. Ce qui nous a déplu, c’est donc bien ce sentiment d’insécurité auquel nous étions souvent confrontés – bien plus qu’une quelconque insécurité réelle.

La drogue

Même si l’association entre drogue et Colombie est un cliché grand comme une maison (dont les locaux aimeraient se libérer!), elle recèle malheureusement encore à ce jour une indéniable part de vérité…

Pour notre part, nous ne sommes nullement intéressés par la chose, mais nos têtes de touristes (voire même de gringos, c’est-à-dire d’Américains) nous valaient très régulièrement de nous voir proposer des substances illégales. Cela nous a particulièrement frappé sur la côte – à Santa Marta et à Cartagena – où toute sortie était impossible sans entendre au moins une fois un petit “marijuana, cocaína, heroína?” (ou l’équivalent en anglais) glissé à notre oreille.

La chose semble par ailleurs se dérouler en relative impunité, car les dealers ne sont pas nécessairement discrets. Il suffit que notre regard croise celui d’un loubard adossé au mur pour déclencher l’invitation. “Weed, cocain?” Certains brouillent les pistes en agissant comme des vendeurs ambulants traditionnels: ils transportent un présentoir à friandises et cigarettes… mais précisent, dès qu’on les éconduit, qu’ils ne vendent pas que cela. Nous avons été choqués de voir que même des enfants sont parfois associés au trafic! A Cartagena, un jeune de 13 ans tout au plus nous a proposé de la cocaïne. (Nous l’avons fermement remballé. “Es una mierda, ¡no me interesa!”)

Je me rappelle tout particulièrement d’un vendeur sur la plage à Santa Marta: il me montre sa collection de lunettes de soleil, puis ouvre une boîte à lunettes en déclarant que ses modèles sont en promotion. Le contenu de la boite qu’il me tend? Des sachets de cannabis et de poudre blanche qui ne protègent nullement des rayons UV…

Les vendeurs ambulants et les mendiants

En Colombie, en particulier dans les grandes villes, les vendeurs ambulants (et les mendiants) sont omniprésents. C’était déjà le cas au Pérou et en Equateur, mais cela nous a semblé encore pire en Colombie… Peut-être parce que c’était la fin de notre périple en Amérique latine, et qu’on commençait à saturer? En tout cas, à la longue, c’est passé d’agaçant à insupportable…

Ainsi, par exemple, il est impossible à Cartagena de se poser sur les remparts pour admirer le coucher du soleil sur la mer, sans devoir éconduire littéralement chaque minute un vendeur! Le dixième jeune homme transportant son frigobox à bout de bras n’en a rien à faire que vous veniez d’éconduire un de ses collègues pour la neuvième fois en un quart d’heure – il croit malgré tout qu’il a ses chances, et viendra agiter sa canette d’Aguila sous votre nez. “¿Cerveza amigo?”

Puis à côté des vendeurs de boissons, il y a les vendeurs de bonbons, de cigarettes, de babioles, d’artisanat. Il y a les artistes de rue. A Cartagena, il y a les “rappeurs”, qui “improvisent” un texte à votre sujet puis vous demandent une pièce. Il y a les taxis, les cireurs de chaussures. Il y a aussi les mendiants. C’est un ballet incessant auquel il n’est pas possible d’échapper, sitôt qu’on se trouve dans la rue. Le premier soir à Santa Marta, nous avons mangé en terrasse: mauvaise idée, nous avons constamment dû éconduire les vendeurs et les mendiants… Quel dommage!

Tout à la fin de nos 25 jours en Colombie, la fatigue aidant sans doute, j’appréhendais presque de sortir. Nous prenions pourtant toujours la peine d’être polis, et d’accompagner notre “no gracias” d’un grand sourire. C’est qu’individuellement, aucun de ces vendeurs ne méritait notre courroux… C’est peut-être cela qui a exacerbé notre exaspération? Jouer la carte de l’indifférence nous aurait moins ressemblé… mais aurait peut-être rendu l’expérience plus supportable?

Le centre-ville de Medellín

Medellín fut notre première destination en Colombie. Nous ne logions pas dans la ville elle-même, mais à 40 minutes de route de là (chez Dominique – un ami belge de mon beau-père). Nous nous sommes néanmoins rendus deux fois dans le centre-ville, pour le visiter.

Après plus de deux mois au Pérou et en Equateur, nous nous sommes sentis quelque peu “dépassés” par cette ville. Des villes comme Lima ou Quito nous avaient habitués à des centre-villes calmes, à l’architecture coloniale élégante et bien conservée. Medellín nous a paru tout le contraire: un réseau de lignes de métro aérien super moderne surplombant un centre-ville contemporain, chaotique, agité. Pas d’héritage colonial, peu de bâtiments historiques. Les places et les rues nous sont apparues bondées, nous étions sollicités de toutes parts par les vendeurs, nous ne savions pas où donner de la tête… Glups!

Les mises en garde de nos hôtes concernant la sécurité ont certainement contribué à notre malaise… Quand nous sommes passés devant la Cathédrale, sur une place qui nous avait été décrite comme “mal famée”, nous n’avons même pas osé sortir nos téléphones pour prendre des photos. (Nous savons à présent que les locaux ont tendance à “surprotéger” les touristes [voir ci-dessus] – mais là, nous venions d’arriver, et n’avions donc encore aucune autre connaissance de la société colombienne.) Avec ce que nos hôtes nous avaient raconté, quand nous devions payer un achat, j’étais limite mal à l’aise de sortir mon portefeuille, de montrer son contenu…

Lors de notre première visite, quand sur la place Botero nous avons découvert le Palais de la Culture “Rafael Uribe Uribe”, nous nous sommes empressés d’y entrer. Ouf! Le palais était beau, propre, calme – et nous l’avons visité à notre aise. Cela nous a fait du bien de sortir de la cohue de la ville. Ce n’est qu’après avoir retrouvé ce calme que nous avons réalisé à quel point notre première impression de la ville n’avait pas été très positive…

Nous avons bien conscience que cette mauvaise première impression fut un concours de circonstance, et que par ce bref retour, nous ne faisons pas honneur à toutes les richesses de cette ville. D’ailleurs, nous n’avons pas rien aimé de Medellín. Nous avons apprécié notre visite du Pueblito Paisa, du Parque Explora, et du quartier Poblado. Nous avons aussi aimé prendre le téléphérique – qui fait partie du réseau de transports en commun et donne une vue impressionnante sur la ville. Mais cela n’a pas suffi à contrebalancer notre première impression, toute personnelle: Medellín ne fait définitivement pas partie de nos coups de cœur…

Le route Armenia > Ibagué > Bogotá

Quittant Salento pour nous rendre à Bogotá, nous nous sommes retrouvés en bus sur une route absolument épouvantable! La route qui relie Armenia à Bogotá se trouve principalement dans la montagne, et elle serpente de manière ininterrompue sur des dizaines, des centaines de kilomètres… Nausées garanties!

Ce qui rend le trajet encore plus affolant, c’est que cette route est remplie d’énormes camions – car c’est la seule à relier la région cafetière de la Colombie avec la capitale. (Une future autre route, beaucoup plus droite, est en cours de construction… A voir quand elle sera terminée…) Il n’était pas rare de voir notre bus entreprendre de dépasser un ou deux camions en pleine montée, sans sembler se soucier des tournants masquant la visibilité.

A ce niveau-là, les tournants sont tellement serrés qu’il se trouve même des personnes debout sur le bord de la route, au cœur des virages les plus dangereux, pour signaler aux conducteurs manuellement (avec pancartes et drapeaux) si la route est libre et s’ils peuvent dépasser en toute sécurité. Inutile de dire que tout cela rend une conduite fluide et agréable totalement impossible… Pour tout vous dire… j’ai vomi!

(Niveau épisodes vomitifs en bus, Clem et moi sommes donc à égalité, 1-1, voir ici pour le récit concernant Clem.) 🙂

Notre budget €

Comme pour nos séjours au Pérou et en Equateur, nous vous partageons ici le détail du budget de notre séjour en Colombie. Nous ne prétendons pas que ces chiffres soient parfaitement représentatifs du pays – seulement qu’ils reflètent fidèlement notre voyage à nous. Tous les montants listés ci-dessous s’entendent “pour 2 personnes”.

  • Transports « longue distance »
    • Vols, trajets en bus d’une ville à l’autre
    • Total de 817,21 €, dont 753,54 € pour les vols
      • Quito > Medellín 685,17 €
      • Bogotá > Santa Marta 68,37 €
  • Transports « quotidiens »
    • Taxis, transports en commun
    • Total de 101,11 €, soit 4,04 € par jour en moyenne, avec notamment:
      • 59,89 € pour 12 trajets en taxi (4,99 € en moyenne par trajet en taxi)
  • Hygiène, entretien, santé
    • Total de 8,40 €, pour 2 lessives:
      • 5,60 € à Bogotá
      • 2,80 € à Minca
  • Frais de banque
    • Suppléments en cas de retraits et de paiements par carte, par rapport à un taux de change moyen de 1 COP (peso colombien) = 0,00028 €
    • Total de 88,14 €
  • Nourriture et boissons
    • Restaurants, courses, « grignotages », boissons…
    • Total de 787,66 €, soit 31,51 € par jour en moyenne (5 € de plus qu’au Pérou, et environ le double de l’Equateur!)
      • Cette moyenne est plus élevée qu’au Pérou et qu’en Equateur car en Colombie, nous n’avons pas logé chez l’habitant – hormis chez Dominique, près de Medellín – ce qui implique aussi plus de repas à prendre en charge par nos propres moyens.
      • Restau le plus cher: 41,36 € au Al Agua Patos à Bogotá (où nous avons été souper avec Pierre, Deborah et Joschka, des expats rencontrés grâce à la magie d’internet)
      • Restau le moins cher: 6,16 €, deux menus du jour à l’hôtel San Francisco, à Bogotá
      • Total dépenses « bière » (Tim): 25,09 € 🙂
  • Logement
    • Auberges, hôtels…
    • Total de 474,20 € soit 18,97 € par jour en moyenne en tout, ou 23,71 € en moyenne par nuit effectivement payante
      • Nuit la plus chère: 32,26 € (au Rua Hostel de Santa Marta, où nous avons passé 5 nuits)
      • Nuit la moins chère: 16,80 € (à l’auberge River Sound de Minca, où nous avons passé 2 nuits)
  • Visites / Excursions / Droits d’entrée divers
    • Visites de musées, parcs, excursions organisées, WC payants, artistes de rue, parasols sur la plage…
    • Total de 76,16 €, soit 3,05 € par jour en moyenne
      • Excursion la plus chère: 15,12 € pour la visite du Parque Explora à Medellín

Avec tout ceci et quelques autres frais non détaillés, notre total dépensé en Colombie s’élève à 2.352,87 € (ou 94,11 € en moyenne par jour). C’est un petit peu plus que dans notre budget de départ – car les postes “logement” et “nourriture” se sont avérés un peu plus coûteux que prévu. #besoindeconfort Mais nous gardons toujours bien nos finances à l’œil – nous poursuivons l’aventure le cœur serein! 🙂


Tim

Voyageur, rêveur, linguiste, musicien, animateur, formateur.

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